Journée internationale de la Femme 2016 : hommage à la Femme Centrafricaine

Publié le par Wakodro

Le 08 mars est la Journée internationale de la Femme. Mais le 08 mars 2016, cette année uniquement, est pour moi une occasion historique, une journée spéciale pendant laquelle je ne peux pas ne pas avoir une pensée affectueuse pour les femmes Centrafricaines. Puisque cette année, 2016, est celle de la passation de pouvoir entre une femme qui a accompli sa mission et un homme qui arrive avec le poids de l’espoir de tout un peuple. C’est le lieu de parler des choses positives et de se passer des considérations personnelles sans importance dans la vie de la Nation.

Ainsi, à mon adorable mère et mes grand-mères, à ma valeureuse et irrésistible épouse, à ma fille bien aimée, à mes sœurs de cœurs, à mes estimables tantes et tantines, à mes agréables cousines, à mes nièces tant affectionnées, à mes respectables collègues, à mes fidèles amies, à mes honorables voisines et à toutes mes compatriotes sans exception ; c’est pour vous que j’écris ces mots, venus du fond de mon cœur, pour célébrer votre ascension, honorer votre parcours et saluer votre émancipation. Honneur à toutes les femmes Centrafricaines. J’ai également une pensée pour toutes les femmes expatriées séjournant en République Centrafricaine.

Ceci étant, qu’il me soit donc permis de vous parler à travers l’une d’entre vous : Catherine SAMBA-PANZA, un symbole de réussite. Celle qui a démontré que la Centrafricaine est une femme de valeur, de qualité et de pouvoir. Une femme qui peut accomplir une mission de haute importance, une femme digne et capable de se voir confier un dépôt et le restituer en parfait état voire meilleur. Puisque le pays se porte mieux qu’il y’a trois ans.

Une femme qui a prouvé que la Centrafricaine est capable de braver vents et marées, de surmonter les obstacles et d’affronter tous les dangers pour conduire à bon port. Une femme dont on n’a pas hésité de traiter de tous les noms d’oiseaux de malheurs, et de lui présager une fin désastreuse qui compromettrait les chances futures de la Femme Centrafricaine dans un rôle de premier rang. Le résultat est quand-même là.

Une femme qui, dans un milieu de rapaces où tous les coups même mortels sont permis, a mis les bouchées doubles pour tenir haut le pavé, et tirer son peuple vers le haut comme dans un film de sauvetage in extrémis,

Une femme qui, pour l’honneur de la Femme Centrafricaine, a subi dans la dignité toutes les méchancetés humaines, et qui a réussi à contrecarrer toutes les machinations visant à anéantir les efforts consentis par les partisans de la paix et du retour à l’Ordre constitutionnel,

Une femme qui, pour la désorienter de sa mission, l’on a, sans scrupule, outragé sa dignité de femme-mère-épouse, pour la déstabiliser. Elle a tout encaissé. J’imagine ses larmes englouties dans la profondeur de son âme ou ses pleurs de soulagement dans les bras de son époux et de ses enfants. Tout être humain a besoin de consolation pour tenir face à l’adversité. Mais… les hommes ont-ils vraiment cessé d’être des humains pour ainsi s’en prendre à la dignité de la Femme Centrafricaine ?

Toutefois, les auteurs de ces supplices psychologiques ont ignoré une chose : en attaquant la personne et non les idées de cette femme, c’est la Femme Centrafricaine qui a été indignée dans sa réputation. Elle est tout de même restée toute droite dans ses bottes de Commandant en Chef, pour le bien de la Nation.

Alors, à travers Madame Catherine SAMBA-PANZA, Présidente de la République, Cheffe de l’Etat de Transition, je voudrais ici rendre hommage à la Femme Centrafricaine et la célébrer. Reconnaissez-vous dans mes hommages de respect à la Femme :

femmes de champs, femmes de cheptels, femmes commerçantes ou entrepreneuses, femmes et filles d’écoles ou d’universités, femmes du Droit, femmes Ministres ou de la Diplomatie, femmes Cheffes d’Institutions, femmes du Parlement ou de la Municipalité, femmes au foyer ou femmes libres, femmes d’opulence ou femmes de conditions difficiles, femmes déplacées internes ou réfugiées, femmes de leadership ou femmes de masses populaires… je vous admire et vous respecte dans votre combat de chaque jour pour vivre ou survivre.

L’artiste a bien dit : « … et nous sommes, nous les hommes, pauvres diables… » Pardonnez-nous nos faiblesses et, dans la parité, travaillons ensemble à l’amélioration des conditions de notre vie commune.

Enfin, je lance un appel à l’endroit de toutes mes compatriotes de se sentir valorisées par la promotion de la première Première Ministre, Madame DOMITIEN, par la lutte politique de notre Omba nationale première candidate à une présidentielle, Madame Ruth ROLLAND, et par le triomphe de la première Présidente de la République, Madame Catherine SAMBA-PANZA. Quelqu’un n’a-t-il pas dit : « … et Dieu créa la femme » ?!

Bonne célébration et que Dieu bénisse la Femme Centrafricaine !

Fait à Bangui, le 08 mars 2016

Votre sincère dévoué et respectueux,

Mohamed-Moussa DHAFFANE

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