Communiqué de presse: Démenti de Mohamed M. Dhaffane d'un article du 5 avril 2018 dans Corbeau News Centrafrique
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 07/04/2018
Portant démenti formel à des allégations mensongères au nom de Dhaffane
Le 05 avril 2018 dans la soirée, grâce à un ami, j’ai découvert avec beaucoup de stupéfaction, sur le site de Corbeau News Centrafrique (CNC), un article faisant état de la présence d’un certain Hissein parmi les assaillants de la ville de Gamboula. Cet article présente le sieur Hissein comme étant proche de moi. J’ai aussitôt pris contact avec la direction du CNC, celle-ci a incriminé l’informateur de son journaliste, et elle a pris en compte ma contestation.
Je voudrais donc, en dénonciation de cette désinformation diffamatoire, apporter ici un démenti formel et catégorique. C’est une absurdité totale, une allégation mensongère et une énième tentative visant à me discréditer pour ternir mon image. Je ne suis pas derrière ces attaques, et je ne sais pas de quel Hissein s’agit-il.
Cependant, j’affirme, haut et fort, que si je devais lancer des hostilités armées contre le régime du Président Touadéra, je n’irais du dos de la cuillère en utilisant un fictif porte-étendard, je l’aurais fait ouvertement et vigoureusement. Je ne suis pas un « esquiveur ». Je suis plutôt dans la République, et j’y demeure quelque soit ce qu’on pourrait me reprocher par le passé. J'ai d'ailleurs été constamment claire dans ma démarche républicaine
Aussi, je rappelle que, depuis 2014, chaque fois que l’opinion publique s’attend à un remaniement ministériel ou gouvernemental, ou qu’un dialogue politique s’annonce, il y’a tout de suite une rumeur qui se répand en mon nom. C’est indigne et répugnant. Machiavélique.
Que les auteurs de ces manœuvres démoniaques comprennent que moi, Mohamed-Moussa Dhaffane, fils de mon père à qui je ressemble comme deux gouttes de la rivière Mbomou, j’ai respectueusement décliné plusieurs propositions de nomination auparavant, et je n’en ai pas demandé ni à l‘actuel Président de la République, ni au Premier Ministre, ni au Président de l’Assemblée Nationale. Je ne sais pas négocier pour ma propre personne. Je ne tombe jamais aussi bas.
Toutefois, un homme sans ambitions étant un homme sans conviction, je ne suis certes pas sans ambitions, mais je ne vis pas non plus dans une logique de convoitise. Je ne suis pas un adepte de Satan. Mon histoire personnelle fera retenir qu’en 2013, j’avais réellement - mais surtout naïvement - cru en la révolution chez nous. Et jusqu’à ce jour, je n’ai pas encore terminé de faire le deuil de ma lutte enterrée précocement. N’étant pas un vengeur aigri, je continue de rêver et d’espérer le meilleur pour mon peuple. Bref !
Je profite de cette tribune pour poser tout de même quelques interrogations affirmatives : pourquoi ne pourrions-nous pas faire de la politique autrement ? C’est-à-dire avec dignité, honneur et noblesse ? Pourquoi depuis tout ce temps, je m’évertue en vain à leur montrer le chemin du non-égocentrisme politique ? Soit !
Notons qu’il sera difficile de continuer à tolérer cela, j’appelle donc la Communauté Centrafricaine à la vigilance. Chaque individu à ses limites de tolérance. Et je me réserve le droit d’ester en justice. Mbi douti ti mbi kpo, mbi yèkè ba ndo, ala gui yanga ti mbi apè.
Fait ce jour, le 07 avril 2018
Mohamed-Moussa DHAFFANE,
Ministre d’Etat,
Ancien Ministre des Eaux, Forêts et de l’Environnement
Chef de Délégation au Forum de Brazzaville